Repenser la reconnaissance
La reconnaissance des donateurs a été perçue traditionnellement comme une pratique exemplaire incontournable’ à compléter en fin de campagne, et la pensée et les conversations à son sujet avaient tendance à être à caractère tactique. Mais de nombreux chefs de file en collecte de fonds soutiennent que ce n’est plus assez, expliquant que la reconnaissance des donateurs ne peut plus se limiter à simplement cocher une case sur un aidemémoire (on peut d’ailleurs se demander pourquoi on se limitait ainsi). Le sentiment de finalité de cette approche faisait en sorte que les organismes caritatifs ne profitaient pas des occasions de développer des relations profondes et durables avec les donateurs que leur offre la reconnaissance. Ces chefs de file suggèrent plutôt d’adopter une approche continue et à long terme en matière de reconnaissance. Elle deviendrait ainsi un des nombreux outils qui nous aident à bâtir de meilleures relations avec nos donateurs et à forger des liens plus étroits avec eux.
Le temps serait donc venu de repenser et de redéfinir la reconnaissance. Il faut aller au-delà des simples tactiques si on veut éviter une perspective trop étroite dans le secteur grandissant et en pleine évolution de la philanthropie au Canada